mardi 1 février 2011

II) C. Alcool et autres drogues


II) Changement des moeurs

C. Alcool et autres drogues

     * 60% des 13/24ans ont déjà une expérience avec l'alcool.
Aujourd'hui la tendance chez les jeunes est la suivante; on note d'une part moins de buveurs réguliers ce qui est une bonne chose, mais d'autre part beaucoup plus d'ivresse. En effet les ivresses régulières sont en hausse et passent de 7% à 10%, et au cours des 30 derniers jours, 46% des jeunes disent avoir bu au moins 5 verres d'alcool en une seule soirée. Plus étonnant encore, 30% des jeunes ayant bu au cours du dernier mois disent l'avoir fait en compagnie de leurs parents.
L'ivresse alcoolique répétée, définie par 3 épisodes au moins/an d'alcoolisation aiguë est un phénomène pouvant prendre des formes inquiétantes chez les jeunes aujourd'hui dont une partie recherche l'ivresse potentiellement destructrice et non la simple euphorie alcoolique. Cela concerne 25% des jeunes de 17 ans. Ce phénomène s'appelle le Binge Drinking, vient tout droit des pays nordiques et anglo-saxons et consiste tout simplement à la recherche d'une ivresse rapide.
Depuis 1950 on boit dont moins de vin, mais plus de bière et alcools forts. L'ivresse des jeunes d'aujourd'hui est donc différente de la plupart de 30, 40, ou 50ans ont connu; c'est-a-dire où l'on buvait trop à l'occasion d'un certain nombre de fêtes et qui contribuaient au plaisir de la fête. Là le décalage c'est on doit être ivre, et il est normal d'être ivre. Dans une soirée, il est normal de se mettre minable. De plus, là où se situe un changement important est qu'il en est de même pour les jeunes femmes.



* Si la consommation régulière d'alcool ralentit, le tabagisme enregistre une baisse, ainsi que le cannabis, d'autres drogues font leur apparition, bien plus dangereuses encore. Bien que peu répandues pour le moment, nous sommes certains qu'elles ne tarderont pas à se faire connaitre du grand public. En 2005 la cocaïne séduit 2.5% des adolescents contre 1.6% deux ans plus tôt, 2.2% des jeunes prennent des amphétamines en 2005 contre 1.3% en 2003. Pour le poppers (Les poppers sont des vasodilatateurs utilisés en médecine pour soigner certaines maladies cardiaques. Sniffés à des fins non médicales, leurs effets sont quasiment immédiats : brève bouffée vertigineuse et stimulante) c'était 3.3% en 2003, et 14.1% en 2008, de même que l'héroïne qui était consommée à 0.7% en 2005 et 1.1% en 2008.
Tous ces produits sont des produits bien plus dangereux que l'alcool ou la cigarette, et pourtant leur utilisation chez les jeunes est en hausse.

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